Claude reposa sa tasse de café et soupira. La journée s’annonçait longue et ennuyeuse, comme souvent. Il était à peine dix heures et il en était déjà à sa quatrième place. Le vieil homme se leva, traversa lentement son petit salon et regarda la rue par la fenêtre. Son petit village lorrain était très tranquille à cette heure de la journée. Presque tous les gens en âge de travailler était employé dans les villes voisines, le reste été réparti entre le bar, la boulangerie, la mairie, la bibliothèque et la poste. Il n’y avait ni école primaire, ni de pharmacie, et la mine qui se trouvait non loin avait été fermée.