Rien ne change. Rien de nouveau à l’horizon. Du moins, à l’extérieur. Dans notre bunker, l’atmosphère se crispe. Déjà, Lili est clairement malade. Elle mange relativement peu, ses cernes s’agrandissent toujours malgré les heures qu’elle passe à dormir, et sa peau ne retrouve pas la moindre couleur. On dirait qu’elle a passé des années enfermée dans une cave. Ça me fait peur, j’ai demandé de l’aide, mais personne n’a l’air de savoir ce qu’elle a. Jonas, un blond aux cheveux longs qui doit à peine avoir la trentaine, a dit qu’il allait rester un moment auprès d’elle pour essayer de trouver, car il a un peu d’expérience pour reconnaître les maladies, ayant fait une année sociale en Afrique, mais il ne peut pas non plus aider beaucoup. J’attends, j’espère qu’il trouvera et qu’on aura de quoi la soigner. J’ai peur qu’il lui arrive quelque chose…
D’un autre côté, deux gars ont commencé à poser des problèmes. Apparemment, ça fait un moment qu’ils parlent entre eux, et maintenant ils affirment haut et fort que c’est de rester dans le bunker qui nous angoisse autant, et que maintenant qu’on a une occasion de se barrer, vu qu’on ne se fait plus attaquer, on doit la saisir, car on ne sait pas combien de temps ça durera. Ils ont commencé à crier ce matin, ils se disputaient avec Frank, et malgré les arguments du vétéran, ils n’en ont fait qu’à leur tête et ont préparé leurs affaires, disant à qui leur faisait confiance de les suivre. Ils viennent de sortir d’ailleurs, en embarquant 4 personnes de plus, des provisions et des armes. Ça va nous manquer, ils le savent, mais ils ne veulent rien savoir. Ils ont désactivé le champ de mine pour passer et
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