On pourrait se croire en pleine science-fiction en lisant ceci.
Pourtant, le mois dernier, un Russe de 30 ans du nom de Valery
Spiridonov s’est bien déclaré prêt à tenter la première greffe de tête
humaine d’ici une à deux années. Atteint de la grave maladie de
Werdnig-Hoffman, affection dégénérative touchant la moelle épinière,
plus précisément au niveau des cellules qui innervent les muscles, qui
se déclare en général six mois après le début de la vie et y met un
terme dans les deux années suivantes, il est un des rares cas
stabilisés, mais vit un enfer qu’il ne souhaiterait à personne d’autre. «
Je n’ai pas vraiment d’autre choix, déclare-t-il aux journalistes. Si
je ne tente pas ma chance, mon sort sera très triste. »