#angoisse
posté le 29-09-2017 à 02:33:47

Ne regarde pas derrière toi

« Sérieux, le monde est en train de perdre les pédales ! »

C’est ce que sembla entendre Mehdi lorsqu’il sortit de sa torpeur, les yeux embrumés et le crâne transpercé par une douleur lancinante. Les mélanges qu’ils avaient faits la veille n’avaient vraiment pas été une bonne idée, après tout. Robin et lui avaient voulu faire les malins, et maintenant voilà où il en était, à ne même plus se rappeler comment tout s’était fini, ni quelle était la date au juste. Il poussa un grognement et essaya de se faire une meilleure idée de ce qui l’entourait. Il était sur le sofa, dans le salon de sa sœur Isra, une couverture grossièrement posée sur lui, une bassine à ses pieds. Qui avait servi, visiblement. Charmant.

 


 
 
posté le 06-06-2014 à 00:53:44

Un Slenderman ?

Si j’écris ce témoignage, c’est pour vous faire part de ce qui est arrivé à un ami à qui je tenais beaucoup. Les circonstances de sa disparition ne sont toujours pas claires, mais il est évident que tout ce qui va suivre est l’œuvre d’une personne malveillante. Mon ami Kélian vivait dans un petit village tranquille, dont je ne donnerai pas le nom par soucis d’anonymat. Ça ne faisait pas bien longtemps qu’il vivait là-bas car il avait quitté le lycée depuis à peine deux ans, tout comme moi d’ailleurs. Nos chemins se sont séparés à cause de ça (je vis en effet à présent dans un pays étranger) et c’est pour cette raison que je n’ai entendu parler de cette histoire que tardivement, c'est-à-dire à mon retour chez moi pendant la fin des vacances d’été. À ce moment, j’ai voulu reprendre contact avec mes anciens amis, et tous ont répondu, sauf lui. J’ai alors appelé chez sa mère pour lui demander si tout allait bien, et elle m’a répondu agressivement qu’elle ne voulait plus jamais entendre parler de lui avant de me raccrocher au nez. C’est suite à cet échange que j’ai décidé d’aller voir par moi-même ce qui se passait. Ayant son adresse, j’ai pris la voiture et me suis rendu là où il vivait désormais. Le souci, c’est que sa maison était à l’écart des autres, et je n’ai pas trouvé tout de suite, j’ai dû demander mon chemin, et c’est là que j’ai vraiment commencé à m’inquiéter. Au début, on n’a pas voulu me répondre, et lorsque j’ai trouvé quelqu’un disposé à me répondre, il m’a chaudement conseillé de passer mon chemin car ce n’était pas le genre de personne à qui l’on voulait rendre visite. De toute manière, avait-il ajouté, il y avait peu de chances que je le trouve chez lui, il n’y avait pas de signe de vie par là-bas depuis au moins deux semaines. Quand je suis arrivé chez Kélian, j’ai pu constater que c’était vrai. La boîte aux lettres au bout du chemin menant à la maison était pleine à craquer. La porte d’entrée n’était même pas fermée. Curieusement, il n’y avait pas de trace de vandalisme. Par contre, je suis tombé sur un écureuil qui fouillait dans la cuisine. Il a très vite détalé quand il m’a vu. La poussière commençait à s’installer. Ça faisait bien deux semaines que plus personne n’avait bougé quoi que ce soit dans cette maison. En regardant dans le salon, j’ai trouvé quelques dessins, probablement faits par son petit frère ou sa petite sœur, et aussi une page visiblement arrachée d’un carnet. La page qui m’a fait tout découvrir. Voilà la photocopie d’un des côtés :
http://4.bp.blogspot.com/-nleiL5R2VA0/U5DclRr4sxI/AAAAAAAAABk/0fi1LeEjEDM/s640/scan+12.jpg
 


 
 
posté le 29-03-2014 à 12:54:38

Un étrange jour de Juillet

De l’oxygène. C’était tout ce qu’il voulait. Juste un petit peu d’oxygène. Habituellement, il se souciait peu de ce qui emplissait ses poumons, la planète était bien loin d’un manque de cet élément vital à tous. Cependant, à cet instant, c’était la seule idée qu’il avait en tête, il lui en fallait maintenant. Il se débattait depuis un moment, mais son destin semblait scellé. La lutte était vaine, et il était seul. Ni sa famille, ni ses amis ne savaient où il était. Il était impossible qu’il subsiste, dés l’instant où sa tête avait coulé, son ultime chance s’était envolée. La sensation que ses poumons s’enflammaient le gagna ; sa volonté s’éteignit. L’eau se faufila en lui, si vite qu’elle lui sembla comme impatiente. De toute façon, ça lui était égal. Il cessa ses mouvements et accepta sa défaite.

 


 
 
posté le 15-03-2014 à 14:47:28

Au coin du feu

Je m’en souviens comme si c’était hier. Ces bruits. Cette sensation d’être épié. L’envie irrépressible de se trouver à n’importe quel autre endroit. Et surtout, cette voix qui me glaçait le sang plus que tout. Mes amis me disent souvent que je suis un trouillard. C’est vrai que je ne suis pas très courageux. Je ne supporte pas les films d’horreurs. J’angoisse facilement quand on me raconte des histoires qui font peur ou que je lis des choses étranges sur internet. Je me fais souvent des films tout seul. Mais cette fois-là, ma peur n’était pas sans raison.

 


 
 
posté le 15-02-2014 à 17:09:51

Le conteur

Ceci est un texte retrouvé sur un certain nombre de forums traitants pour la plupart de sujets douteux que j'ai visités, laissé sous divers pseudonymes. Sa fréquence a naturellement attiré mon attention. Il traite d’une créature perfide et mortelle, que j’appellerai le Conteur, conformément à la description qui en est faite. La plupart des exemplaires ont été supprimés au bout d'un moment mais, en cherchant bien, il doit toujours être possible d'en trouver un ou deux. Le texte n’est pas signé.

 


 
 
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